Par Ghislain MADUMA, collaboration spéciale * –
Cela fait maintenant près de deux ans que le nom de David Lemieux est associé à celui de Curtis Stevens.
Les deux hommes se sont inclinés devant le monarque de la division, Gennady Golovkin, et ils ont tous les deux affronté Hassan N’Dam N’Jikam. Tandis que Stevens a perdu son duel contre ce dernier, Lemieux a vaincu N’dam, l’expédiant même au tapis à quatre reprises. Cette victoire sur N’dam a même permis à David Lemieux de devenir champion du monde de l’IBF dans la division des poids moyens.
Avec Golovkin installé confortablement au sommet de la division, Lemieux et Stevens font clairement partie de l’élite chez les poids moyens. Depuis plusieurs mois maintenant, l’équipe du boxeur américain réclame de manière répétée la tenue d’un affrontement entre les deux puissants cogneurs. Stevens a même insinué que David Lemieux avait peur de monter sur le même ring que lui.
Après cette série de provocations, les deux artistes du K.-O. vont finalement régler leurs comptes lors d’un duel qui regroupe tous les ingrédients pour être un sérieux candidat au titre de combat de l’année.
En prévision de ce choc fort attendu, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec Curtis Stevens, un Américain natif de Brooklyn, dans l’état de New York, qui réside aujourd’hui en Floride. Voici les grandes lignes de cette petite conversation.
Ghislain Maduma (GM) : Salut Curtis, comment te sens-tu maintenant que tu sais que tu vas enfin te battre contre David Lemieux ?
Curtis Stevens (CS) : Je suis très excité. Ça fait un certains temps que je veux ce combat. Je sais qu’il s’agit d’un bon boxeur, mais je vais me préparer comme il faut pour le battre.
(GM) : Lors de la première conférence de presse, tu as été très calme, ce qui contrastait avec ton attitude dans les médias sociaux, où tu provoquait sans cesse David depuis plus d’une année. Comment expliques-tu ce changement d’attitude ?
(CS) : C’est très simple, j’ai obtenu ce que je voulais, c’est-à-dire un combat contre David Lemieux. Maintenant, je ne vois plus l’intérêt de continuer à le narguer. Je n’ai pas besoin d’essayer de vendre ce combat au public, car il se vend tout seul.
(GM) : Lorsque tu penses à David Lemieux en tant que boxeur, quelle est la première choses qui te viens à l’esprit. À quel aspect de sa boxe devras-tu particulièrement faire attention ?
(CS) : Son crochet de gauche est certainement la première chose qui me vient à l’esprit et dont je devrai me méfier. Mais je laisse à mon Entraineur John David Jackson de penser à la stratégie pour le combat.
(GM) : Parle-moi un peu de ton coach John David Jackson ? Comment ça se passe de s’entraîner avec lui ?
(CS) : John est un chic type. Il n’est pas le genre de coach strict et difficile. Il y a un bel atmosphère au gym. Il m’a beaucoup aidé à ramener ma carrière dans la bonne direction.
(GM) : Comment est-ce que ça e passe de s’entraîner dans le même gym qu’un boxeur tel que Sergey Kovalev ?
(CS) : Sergey est un athlète incroyable. C’est un vrai professionnel. J’apprends beaucoup de lui et ça me motive d’être près d’un grand athlète de sa trempe.
(GM) : Qu’est-ce que tu penses que tu devras nécessairement accomplir le 11 mars à Verona afin de battre David Lemieux ?
(CS) : Je dois juste le toucher une fois comme il faut.
(*Ghislain Maduma est V-P marketing et relation social pour Eye of the Tiger Management)