Par Richard CLOUTIER
Jean Pascal (31-4-1) et le promoteur InterBox ont mis un terme à leur entente en raison de divergences d’opinion quant à la suite de sa carrière de l’ancien champion du monde WBC des mi-lourds.
« Nous avons beaucoup de respect pour ce que Jean Pascal a accompli et sommes satisfaits de la performance qu’il a livré à Trois-Rivières face à Ricardo Marcelo Ramallo. Nous ne partageons toutefois pas la même vision et n’envisageons pas son futur de la même manière que lui. C’est donc une décision qui s’est imposée naturellement », a indiqué le président d’InterBox, Antonin Décarie, par voie de communiqué.
« Comme notre philosophie et notre vision discordent considérablement avec celles de Jean Pascal, nous avons décidé de rompre nos relations d’affaires. Nous lui souhaitons malgré tout le meilleur pour la suite », a réagi pour sa part le propriétaire d’InterBox, Camille Estephan.
Rappelons que Camille Estephan s’est porté acquéreur d’InterBox auprès de la Cage aux Sports en juillet dernier. Jean Pascal était alors lié par contrat pour trois combats, une entente conclue à la suite de sa défaite aux mains de Sergey Kovalev, subie au mois de janvier dernier.
Jean a effectué son retour sur le ring en enregistrant la victoire au troisième round sur l’Argentin Ricardo Marcelo Ramallo (21-11-1) en moins de trois rounds, le vendredi 16 décembre à l’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières.
Dès sa sortie du ring, Pascal a évoqué le souhait de combattre tôt en 2017. Une présence sur le ring le 28 janvier au Centre Bell, en sous-carte de l’affrontement qui opposera Steven Butler à Brandon Cook a rapidement été évoquée. Toutefois Jean Pascal ne manque pas d’options sur la scène internationale. Il pourrait par exemple offrir un combat revanche contre le cubain Yunieski Gonzalez (18-2-0) qu’il a vaincu en juillet 2015 à Las Vegas, se mesurer à Sullivan Barrera (18-1-0), ou encore faire office de défense optionnelle au triple champion du monde WBA, WBO, IBF, Andre Ward (31-0-0).
(Photo : gracieuseté InterBox).